Institution unique en France, le Banc National d'Epreuve des Armes de Saint-Etienne (c'est son titre depuis juillet 2009), géré depuis 1856 par la Chambre de Commerce et d'Industrie de Saint-Etienne Montbrison, a pour mission d'éprouver les armes à feu. C'est à dire de s'assurer qu'elles ne présentent aucun danger pour l'utilisateur. C'est la condition préalable à une commercialisation. Les armes acceptées, qu'elles soient françaises ou importées depuis des pays dépourvus de banc d'épreuve ou dont l'épreuve n'est pas reconnue en France, sont poinçonnées et certifiées par un document officiel. A cette mission originelle s'en sont depuis ajoutées deux autres : le contrôle et l'homologation des munitions, obligatoire pour les fabricants depuis 1981, et la neutralisation des armes. Quant à son laboratoire d'essais de résistance des matériaux, il se met au service des entreprises désirant étudier le comportement de leurs produits face aux agressions et les certifier auprès de leurs clients.
Lire la suiteNotre région affiche son savoir-faire et sa culture à l'Exposition internationale. Nous sommes allés visiter notre pavillon.
Pierre Chapelon est l'auteur de Saint-Etienne pittoresque, publié en 1924, illustré de 800 dessins au fusain. Trois grandes parties composent son livre: Histoire, Vieilles moeurs et coutumes, et La ville et ses industries. Ses deux premiers chapitres, intitulés "Salut au furan gaulois" et " Légendes précédant l'histoire" sont illustrés d'une vingtaine de dessins, inspirés pour nombre d'entre eux par La Légende des Gagats d'Auguste Callet. Ils ont trait aux Métallurges. Les autres dessins, que nous ne reproduisons pas, illustrent des épisodes tout aussi douteux: la foudre détruisant un temple de Jupiter, les Goths envahissant Furania, le roi Dagobert venant se faire forger une épée, l'invasion des sarrasins, etc.
Notre promenade nous emmènera le long de la rivière, des confins des Monts du Forez jusqu'au fleuve Loire, de Gumières jusqu'à Boisset-les-Montrond.
On ne peut dissocier du jeu de l'arc, auquel nous avons consacré un article, cette autre pratique typique de la région stéphanoise, appelée aussi "jeu de la souffle". Nul ne sait comment elle est apparue.
Lire la suiteOn a beaucoup entendu parler ces derniers temps des commandos marine et plus particulièrement du commando Hubert auquel appartenaient les deux militaires tués en opération et auxquels la nation a rendu hommage ce jour. Les commandos marine sont au nombre de sept. La dernière unité créée, en 2015, s'appelle le commando Ponchardier.
Il porte le nom d'un officier de marine stéphanois, Pierre Ponchardier, résistant pendant l'Occupation avec son frère Dominique, et à la tête d'un commando lors de la guerre d'Indochine.
Rappelons que les commandos marine sont les héritiers des commandos Kieffer dont 177 hommes débarquèrent sur les plages normandes le 6 juin 44 – les seuls Français à avoir débarqué. Parmi eux, un altiligérien qui a vécu à Saint-Etienne : Albert Grail. Ils furent formés au camp du château d'Achnacarry en Écosse. Le commandant de l'unité à laquelle ils appartenaient, la 1st Special Service Brigade, était Lord Lovat, un Ecossais. Ceci expliquant sans doute La marche des soldats de Robert Bruce, la marche écossaise jouée par le bagad de Lann-Bihoué et accompagnant l'arrivée des cercueils dans la cour des Invalides.
Monuments en hommage aux 177 commandos Kieffer et à Lord Lovat, Ouistreham (archives FI)
Mais les habitants connaissaient l'existence de cette eau minérale gazeuse bien longtemps avant la signature de la déclaration d'utilité publique, qui est un peu son acte de baptême.
Grâce à leur vaches dont ils avaient remarqué l'avidité avec laquelle elles s'en abreuvaient, si l'on en croit Louis-Joseph Gras dans son Histoire des eaux minérales en Forez (1923). Le premier captage date du début des années 1850 mais au moment de la venue de François Parot, ce premier puits était comblé.
Lire la suite : Saint-Romain-le-Puy: Parot pétille depuis 1898
Installées depuis toujours au 28 rue Denis Epitalon, elles sont neuf aujourd'hui. La maison de retraite (un Ehpad) dont elles s'occupent et où elles vivent 24h/24, accueille 61 personnes âgées, hommes et femmes aux revenus modestes.
Lire la suite : Les Petites Soeurs des Pauvres, depuis 1856 à Saint-Etienne