Ce matin ont été présentés en préfecture de la Loire les projets qui ont reçu le label « Centenaire » (en savoir +). Ils sont au nombre de seize. Huit autres pourraient le recevoir dans les prochaines semaines dont ceux portés par le Coquelicot 42 et la Ville de Saint-Etienne. Il faut ajouter à ceux-ci les six projets retenus par l'académie de Lyon dans le cadre d'un propre comité du Centenaire (lycée de Beauregard à Montbrison, école primaire de Salt-en-Donzy, collège Papire Masson de Saint-Germain-Laval...).
A Saint-Etienne, les enfants de toutes les écoles seront invités à confectionner des bleuets en tissu qui formeront un parterre disposé place Jean-Jaurès. Ces bleuets seront au nombre de 6000, qui est celui inscrit sur le monument aux morts. La mise en scène florale, courant novembre, s'inspire du champ de coquelicots de Londres en 2014, comme l'a indiqué Gilles Artigues. Le coquelicot, en plus d'être un club d'athlétisme, est le symbole du souvenir des combattants dans les pays du Commonwealth, l'équivalent du bleuet français. « Dans les champs de Flandre, les coquelicots fleurissent entre les croix qui, une rangée après l'autre, marquent notre place... » Le « Coque 42 » stéphanois, justement, doit son nom à la fleur des tranchées, nous apprennent de ses dirigeants. Le club, qui fêtera son centenaire l'année prochaine, a été fondé par trois anciens poilus, Adrien Brun, François-Jacques Martin et Marcel Racodon. Il présentera et participera en fin d'année à divers événements : expo, projection...
A suivre.
> Le monument que Saint-Etienne n'a pas eu et le livre des morts
Photo : couronnes de coquelicots en papier dans une église de Normandie (archives FI)